Communiqué de presse de la section avicole de La Coopération Agricole pour appeler à plus de simplification dans les procédures pour les projets d’élevage et à la revalorisation des rémunérations de l’amont de la filière.
Malgré une consommation de volaille en forte croissance (+12% ces 5 dernières années), la France importe toujours aujourd'hui un poulet sur deux. Ce constat alarmant met en péril notre souveraineté alimentaire.
Pour inverser la tendance et construire les 400 poulaillers nécessaires pour nourrir les Français, la section avicole de La Coopération Agricole alerte sur deux freins majeurs :
𝐋𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐚𝐝𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟 : Des procédures complexes et incertaines et des délais d'instruction interminables freinent les projets des éleveurs. Nous appelons les parlementaires à simplifier les normes ICPE en votant les amendements que nous soutenons, en mettant fin notamment à l’ensemble des surtranspositions françaises !
𝐋𝐚 𝐝𝐞́𝐠𝐫𝐚𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 : La rentabilité de l'élevage avicole est en chute depuis 10 ans. Les modèles de rémunération ne couvrent plus l'évolution des coûts de production. Il est crucial de revaloriser les rémunérations pour assurer la pérennité de nos élevages !
Comme le souligne Francois LACOME, président de notre section avicole : "𝘓𝘢 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘥 𝘤𝘩𝘢𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳 𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘶 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘴𝘢 𝘤𝘢𝘱𝘢𝘤𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯, 𝘥𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘴𝘢𝘷𝘰𝘪𝘳-𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘴𝘢 𝘴𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘢𝘪𝘯𝘦𝘵𝘦́ 𝘢𝘭𝘪𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘳𝘰𝘥𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘷𝘪𝘤𝘰𝘭𝘦."
Agissons ensemble pour soutenir nos éleveurs et défendre la volaille française ! Le soutien de tous est essentiel, du législateur au consommateur.
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Pour inverser la tendance et construire les 400 poulaillers nécessaires pour nourrir les Français, la section avicole de La Coopération Agricole alerte sur deux freins majeurs :