
ChatGPT a dit : Édito de juillet : Le marché du porc soutenu par la saison estivale et des marges en progression
Le mois de juin a confirmé la hausse saisonnière des prix du porc, portée par une offre en baisse et une demande soutenue, notamment en France où les ventes de viande de porc et de saucisserie fraîche ont fortement progressé avec l’arrivée des beaux jours et un calendrier propice aux barbecues. En revanche, la consommation de charcuterie salaison continue de reculer.
Du côté des élevages, les marges brutes des éleveurs français se sont améliorées en juin, portées par la hausse des prix du porc et la baisse des prix des céréales et tourteaux. Cette dynamique pourrait se poursuivre dans les mois à venir, bien que les prochaines récoltes dans l’hémisphère nord pèseront sur les perspectives de marché.
Sur le marché des matières premières, les prix des céréales poursuivent leur recul en Europe dans un contexte économique peu porteur et sous l’attente des prochaines récoltes. Le soja recule également, tandis que le colza reste volatil mais tend à la baisse côté tourteaux.
Le marché du porc en Europe reste dynamique, avec des hausses de prix soutenues aux Pays-Bas, en Allemagne et au Danemark, tandis que la France réduit l’écart grâce à une progression continue en juin. Aux États-Unis, le marché reste bien orienté, soutenu par une demande intérieure et des exportations dynamiques, alors qu’en Chine, la chute des prix se poursuit, amenant les autorités à intervenir pour stabiliser le marché.
Côté découpe, les prix se sont globalement stabilisés sur les marchés européens en juin, avec une légère progression en France, portée notamment par la longe et la poitrine. Les abatteurs anticipent néanmoins un ralentissement de la consommation avec l’arrivée des vacances d’été dans le nord de l’Europe.
La consommation de viande de porc reste bien orientée, tirée par les produits destinés au barbecue, qui ont fortement progressé sur avril et mai, tandis que la saucisserie fraîche affiche également une croissance notable. À l’inverse, la consommation de charcuterie salaison recule sur un an, dans un contexte de déflation.
Sur le plan international, les Philippines continuent de renforcer leurs importations de porc pour pallier les déficits de production liés à la fièvre porcine africaine, confirmant l’ouverture d’opportunités pour les exportateurs européens, malgré une concurrence accrue du Brésil.