
Le gouvernement évoque désormais l’ajout d’un protocole additionnel, sous forme de clauses de sauvegarde, comme condition à sa ratification.
Cette proposition d’intégrer une clause de sauvegarde dans un protocole non contraignant relève d’une illusion de protection. Une telle orientation reviendrait à abandonner les lignes rouges agricoles, sanitaires et environnementales que la France avait jusqu’ici défendues - au moment même où persistent de graves distorsions de concurrence et alors que les indicateurs de déforestation en Amazonie repartent à la hausse.
Pour les interprofessions agricoles françaises, INTERBEV (élevage et viande), ANVOL (volaille de chair), AIBS (betterave et sucre) et INTERCÉRÉALES (céréales), cette évolution n'est pas acceptable.
Les filières attendent du gouvernement qu’il conserve un niveau élevé d’ambition dans la défense de l’agriculture française, qu’il ne cède à aucun compromis, qu’il fasse usage de son droit de véto et ne ménage aucun effort auprès des autres Etats membres pour empêcher au Conseil toute ratification de l'accord commercial.
Le communiqué est à retrouver en pj.