Bien que non transmissible à l’Homme, cette maladie virale constitue un enjeu majeur pour la santé et le bien-être des animaux ainsi que pour la pérennité de nos exploitations.
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Face à cette situation, nous réaffirmons la nécessité absolue d’appliquer strictement l’ensemble des mesures sanitaires définies par le ministère de l’Agriculture, inspirées de stratégies ayant démontré leur efficacité dans de pareils épisodes pandémiques :
- Restrictions des mouvements de bovins ;
- Dépeuplement des foyers ;
- Vaccination obligatoire dans la zone réglementée ;
- Renforcement des mesures de biosécurité.
Nous sommes pleinement conscients que l’abattage d’un troupeau constitue un traumatisme profond pour les éleveurs, humainement et professionnellement.
Mais à ce stade, le dépeuplement des foyers reste malheureusement la seule solution sûre pour préserver durablement le cheptel bovin français et éradiquer la maladie du territoire.
Le sacrifice consenti par les éleveurs qui ont respecté ces mesures difficiles ne peut et ne doit pas être remis en cause par certains acteurs qui refuseraient d’appliquer les règles sanitaires. La solidarité implique la rigueur de tous.
L'urgence est de circonscrire la maladie pour protéger nos animaux et pérenniser leur débouché. Il est encore possible d’épargner la majorité du cheptel et des territoires français, ce que ne permet pas à court terme la généralisation de la vaccination.
Comme le rappelle Bruno Colin, Éleveur et Président du Pôle animal :
🗣️« La Coopération Agricole soutient l’ensemble des éleveurs confrontés aux exigences imposées sur leurs élevages, mais nécessaires pour éradiquer la maladie. C’est collectivement que nous pourrons surmonter cette épreuve. »
La Coopération Agricole reste pleinement mobilisée aux côtés des coopératives laitières et bovines et de leurs 60 000 associés-coopérateurs pour protéger nos troupeaux et préserver notre souveraineté sanitaire.
📄 Retrouvez notre communiqué de presse complet.