
©Photo d'illustration de loups. - Sipa Press
« On prélève 19 % des effectifs chaque année, constate François Monge. C’est insuffisant : nous estimons que les loups sont 40 % de plus que ce que compte l’OFB... et le taux de reproduction est de 25 % ! Ils prospèrent. Face à cela, la détresse humaine n’est jamais prise en compte. »
Avec ces mots forts, François Monge rappelle l’ampleur du défi auquel la filière ovine est confrontée. Chaque année, des milliers de brebis sont victimes d’attaques, entraînant :
-
des pertes économiques considérables pour les éleveurs,
-
un impact psychologique dramatique pour les familles,
-
la menace d’un effacement progressif de pratiques pastorales ancestrales.
Dans ce contexte, les coopératives se mobilisent :
-
Prévention renforcée : accompagnement des éleveurs dans la mise en place de dispositifs de protection (chiens, clôtures, surveillance) et mutualisation des moyens.
-
Soutien au quotidien : appui humain et technique, relais auprès des pouvoirs publics pour défendre leurs intérêts.
-
Régulation adaptée : plaidoyer pour une gestion réaliste et équilibrée des populations de loups, conciliant biodiversité et avenir de l’élevage.
La Coopération Agricole poursuit un engagement clair : représenter et défendre les éleveurs, valoriser leurs productions et garantir un futur durable à la filière ovine.
Lire l’article complet dans Les Échos par Emmanuelle Ducros : Accéder à l’article