
Nous vivons un véritable changement d’ère.
Entre crise énergétique, instabilité des marchés et dérèglements climatiques, les équilibres économiques et politiques se redessinent à grande vitesse. Pour Florence Pradier, cette transformation impose aux acteurs agroalimentaires – et particulièrement aux coopératives agricoles – de repenser leurs modèles et de se structurer pour durer.
Un contexte en profonde mutation
L’augmentation des tensions internationales et la radicalisation des positions sociales fragilisent les règles du commerce mondial. Ces bouleversements, conjugués aux impacts du changement climatique, pèsent directement sur la compétitivité agricole et la sécurité alimentaire.
« Les marchés deviennent plus instables, les risques plus grands. Sécuriser la ressource alimentaire devient une priorité », souligne Florence Pradier.
Des coopératives mieux armées face aux défis
Face à cette incertitude, les coopératives agricoles se distinguent par leur capacité d’organisation collective et leur ancrage territorial fort. Elles maintiennent la production et l’emploi local, contrairement à des acteurs plus délocalisés.
Elles favorisent également la transmission intergénérationnelle et la valeur ajoutée locale, tout en accompagnant la transformation des filières agricoles vers des modèles plus durables.
Une force collective tournée vers l’avenir
Malgré les crises, les coopératives agricoles incarnent une force collective et résiliente, capable de structurer des filières durables et de répondre aux attentes des consommateurs.
« Nos coopératives sont une chance pour la France : elles relient la production à la transformation et à la consommation, tout en assurant une meilleure répartition de la valeur », conclut Florence Pradier.
L'interview dans son intégralité est à lire en pj.
Quelles sont les caractéristiques de notre époque et leurs implications pour les entreprises agroalimentaires, en particulier les coopératives agricoles. FEDER ACTU #39. Septembre 2025.