LES VOYANTS SONT AU VERT POUR LE MARCHÉ DU CHANVRE

Représentant plus de la moitié des 20 000 hectares de chanvre cultivés en France, la Chanvrière de l’Aube est le premier acteur national du marché. La coopérative a été créée en 1973 dans l’objectif de prendre en charge la transformation de la paille de chanvre en fibres pour la vendre à l’industrie papetière. Pour que l’activité soit rentable, il a fallu imaginer une valorisation complémentaire pour le bois de la plante, la chènevotte. Nous avons commencé à fabriquer des litières pour les chevaux, puis des granulats pour remplacer le sable dans le béton. D’autres usages ont ensuite été développés comme dans les composants plastiques pour le secteur automobile, allégeant les véhicules et les rendant plus économes en carburant. Quant aux graines, aussi appelées chènevis, elles sont consommées en oisellerie et par la pêche, ou pressées en huile alimentaire. Il n’y a pas de déchet dans notre activité.

Tout est bon dans le chanvre donc, y compris son bilan carbone ! La culture ne nécessite ni produits phytosanitaires, ni irrigation, et a un intérêt agronomique dans la rotation culturale. Son utilisation dans des matériaux de construction isolants comme le béton de chanvre ou dans les accessoires pour automobiles, permet de stocker durablement le carbone séquestré durant la croissance de la plante. Ces qualités répondant aux attentes sociétales rendent le marché du chanvre particulièrement dynamique depuis plusieurs années.

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