Une solution agroécologique

Mis à jour le 15/04/2025

Qu’elles soient fourragères ou à graines, les légumineuses sont les seules cultures agricoles capables d’utiliser l’azote présent dans l’air pour fabriquer leurs propres protéines, sans avoir besoin d’apports d’engrais azotés. A cet avantage décisif sur le plan environnemental s'ajoutent, selon les espèces de légumineuses, des effets positifs sur la conservation des sols, la qualité des eaux souterraine et de surface, la biodiversité, l'apiculture. La luzerne cumule toutes ces aménités. Refuge pour la biodiversité, elle consomme très peu de ressources naturelles, résiste à la sécheresse, protège la qualité de l'eau et nourrit les pollinisateurs. 

eau

Plante rustique naturellement tolérante aux bio-agresseurs, légumineuse fixatrice de l'azote de l'air, la luzerne est d'une grande sobriété en intrants. Les risques de pollution diffuse sont donc réduits au minimum. Elle est de plus dotée d'une capacité d'épuration de l'azote déjà présent dans le sol. Tout ceci en fait une alliée de choix de la qualité de l'eau et les opérateurs de ce secteur recommandent vivement sa culture dans les périmètres de captage. De plus, naturellement résistante à la sécheresse grâce à son système racinaire profond, elle ne nécessite pas d'irrigation sous nos climats tempérés. Pour en savoir plus sur la protection de l'eau par la luzerne.

soja brésil

Sur 1 hectare de luzerne, on produit 2,6 fois plus de protéines que sur 1 hectare de soja. En effet, si la graine de soja a une teneur en protéine plus élevée que la luzerne déshydratée, la productivité de cette dernière (quantité de matière produite sur une année par unité de surface) est très supérieure. Au final, une luzerne donnera 2.4 tonnes de protéines sur 1 hectare contre 0.9 tonne pour un soja. La luzerne permet donc d'économiser la ressource sol. Sans compter que le soja consommé par nos élevages provient à 95% du continent américain ce qui le dote d'un mauvais bilan carbone. Pour en savoir plus sur la productivité comparée de la luzerne déshydratée.

papillon

Dans les systèmes céréaliers la luzerne est une véritable oasis pour la biodiversité. Une étude attestée par le Museum National d'Histoire Naturelle montre que les populations d'oiseaux, de papillons et de pollinisateurs sont sensiblement supérieures en nombre dans les parcelles de luzerne que dans les parcelles voisines recevant d'autres cultures. Du coup, la luzerne est reconnue "infrastructure écologique" par la Politique Agricole Commune. En savoir plus sur la protection de la biodiversité par la luzerne.

abeille

En raison: d'une floraison quasi en continu d'avril à octobre et d'une absence de traitement insecticide, la luzerne est une plante mellifère très précieuse pour la sauvegarde des populations d’abeilles et de la production de miel. La profession a développé le programme "Apiluz" afin de maximiser cette "aménité" environnementale. Pour en savoir plus sur la protection des abeilles dans les champs de luzerne.

vaches

Une étude expérimentale menée par la ferme expérimentale d’AgroParisTech a montré que les vaches laitières en production émettent 10%de méthane entérique en moins quand elles sont nourries avec de la luzerne au lieu d’ensilage d’herbe. Sachant que le méthane a un pouvoir réchauffant 50 fois plus élevé que le CO2. En savoir plus sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre avec la luzerne.

fauchage à plat

Le bilan carbone de la luzerne déshydratée s'établit en rapprochant les entrées (matière organique stockée dans les sols) des sorties (engrais, énergie pour la culture, les transports, la déshydratation, le stockage...) Ce bilan s'est spectaculairement amélioré ces 20 dernières années grâce à la généralisation du séchage à plat et à la substitution, à 86%, de l'énergie fossile par de la biomasse (plaquettes forestières essentiellement) pour la déshydratation. Résultat, en 2025, l'empreinte carbone non fossile d'une tonne de luzerne déshydratée est de 260kg de CO2eq par tonne. Un chiffre qui place la luzerne parmi les matières premières d'alimentation animale les moins impactantes en carbone, à rapprocher de 450 kg pour du blé tendre ou de 1 t pour du soja non déforestant (source: base de données CAP2'eR). La luzerne déshydratée est donc un levier puissant pour la décarbonation des filières d'élevage. Par ailleurs, une luzerne restitue entre 4.5 t et 4.9 t de carbone lors de sa destruction sur les 20 premiers cm de sol. Ces résidus se transforment en moyenne en 1.55 t de matière organique stable. Soit de +83 % à +131% par hectare et par an par rapport à un assolement classique de cultures annuelles. En savoir plus sur l'efficacité énergétique de la déshydratation. Et sur le stockage du carbone dans les sols.

eau

Plante rustique naturellement tolérante aux bio-agresseurs, légumineuse fixatrice de l'azote de l'air, la luzerne est d'une grande sobriété en intrants. Les risques de pollution diffuse sont donc réduits au minimum. Elle est de plus dotée d'une capacité d'épuration de l'azote déjà présent dans le sol. Tout ceci en fait une alliée de choix de la qualité de l'eau et les opérateurs de ce secteur recommandent vivement sa culture dans les périmètres de captage. De plus, naturellement résistante à la sécheresse grâce à son système racinaire profond, elle ne nécessite pas d'irrigation sous nos climats tempérés. Pour en savoir plus sur la protection de l'eau par la luzerne.

soja brésil

Sur 1 hectare de luzerne, on produit 2,6 fois plus de protéines que sur 1 hectare de soja. En effet, si la graine de soja a une teneur en protéine plus élevée que la luzerne déshydratée, la productivité de cette dernière (quantité de matière produite sur une année par unité de surface) est très supérieure. Au final, une luzerne donnera 2.4 tonnes de protéines sur 1 hectare contre 0.9 tonne pour un soja. La luzerne permet donc d'économiser la ressource sol. Sans compter que le soja consommé par nos élevages provient à 95% du continent américain ce qui le dote d'un mauvais bilan carbone. Pour en savoir plus sur la productivité comparée de la luzerne déshydratée.

papillon

Dans les systèmes céréaliers la luzerne est une véritable oasis pour la biodiversité. Une étude attestée par le Museum National d'Histoire Naturelle montre que les populations d'oiseaux, de papillons et de pollinisateurs sont sensiblement supérieures en nombre dans les parcelles de luzerne que dans les parcelles voisines recevant d'autres cultures. Du coup, la luzerne est reconnue "infrastructure écologique" par la Politique Agricole Commune. En savoir plus sur la protection de la biodiversité par la luzerne.

abeille

En raison: d'une floraison quasi en continu d'avril à octobre et d'une absence de traitement insecticide, la luzerne est une plante mellifère très précieuse pour la sauvegarde des populations d’abeilles et de la production de miel. La profession a développé le programme "Apiluz" afin de maximiser cette "aménité" environnementale. Pour en savoir plus sur la protection des abeilles dans les champs de luzerne.

vaches

Une étude expérimentale menée par la ferme expérimentale d’AgroParisTech a montré que les vaches laitières en production émettent 10%de méthane entérique en moins quand elles sont nourries avec de la luzerne au lieu d’ensilage d’herbe. Sachant que le méthane a un pouvoir réchauffant 50 fois plus élevé que le CO2. En savoir plus sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre avec la luzerne.

fauchage à plat

Le bilan carbone de la luzerne déshydratée s'établit en rapprochant les entrées (matière organique stockée dans les sols) des sorties (engrais, énergie pour la culture, les transports, la déshydratation, le stockage...) Ce bilan s'est spectaculairement amélioré ces 20 dernières années grâce à la généralisation du séchage à plat et à la substitution, à 86%, de l'énergie fossile par de la biomasse (plaquettes forestières essentiellement) pour la déshydratation. Résultat, en 2025, l'empreinte carbone non fossile d'une tonne de luzerne déshydratée est de 260kg de CO2eq par tonne. Un chiffre qui place la luzerne parmi les matières premières d'alimentation animale les moins impactantes en carbone, à rapprocher de 450 kg pour du blé tendre ou de 1 t pour du soja non déforestant (source: base de données CAP2'eR). La luzerne déshydratée est donc un levier puissant pour la décarbonation des filières d'élevage. Par ailleurs, une luzerne restitue entre 4.5 t et 4.9 t de carbone lors de sa destruction sur les 20 premiers cm de sol. Ces résidus se transforment en moyenne en 1.55 t de matière organique stable. Soit de +83 % à +131% par hectare et par an par rapport à un assolement classique de cultures annuelles. En savoir plus sur l'efficacité énergétique de la déshydratation. Et sur le stockage du carbone dans les sols.