Economie circulaire

VALORISER LES COPRODUITS

Mis à jour le 04/07/2024
CRISTAL UNION
Coopérative
cristal union

Des synergies entre partenaires pour valoriser les flux de matière et d'énergie des coproduits de l'alimentation:
Depuis les années 1990, la bioraffinerie de Bazancourt Pomacle s'est développée autour de la sucrerie Cristal Union. Une quinzaine de partenaires, dont VIVESCIA, développent des synergies pour valoriser au maximum les ressources végétales, faisant également de ce site une référence européenne à haut potentiel environnemental et économique pour le secteur agricole. 

La plateforme, en plus de la sucrerie, comprend aujourd'hui :
• une amidonnerie-glucoserie (ADM Chamtor),
• une société cosmétique (Soliance-Givaudan),
• une distillerie (Cristanol),
• un atelier de production et de conditionnement de CO2 (Air Liquide),
• une société de recherche et biotechnologies (ARD),
• un pilote 2G (Procethol 2G-projet Futurol), pilote de production de bioéthanol de deuxième génération,
• un pôle académique-recherche : CEBB (Centre européen de biotechnologie et de bioéconomie) associant AgroParisTech, CentraleSupelec, Neoma BS et URCA.

Pour son développement, la bioraffinerie s'appuie sur une société de R&D : ARD, société leader dans les biotechnologies industrielles et membre du pôle de compétitivité «Industries et Agro-Ressources». La mission du pôle est de rassembler les acteurs de la recherche, de l'enseignement et de l'industrie de Champagne-Ardenne et de Picardie autour d'un axe commun : la valorisation non alimentaire du végétal et plus largement de la chimie verte à partir des coproduits alimentaires.


«C'est une histoire de coopération, la volonté de plusieurs générations d'agriculteurs d'investir sur la transformation des matières premières, explique Jérôme Bignon, responsable des relations institutionnelles de Cristal Union. Plusieurs raisons à cela : la Champagne-Ardenne étant loin des ports, il faut transformer et développer des débouchés sur place, garder la valeur ajoutée des produits et créer de l'emploi industriel dans ce bassin agricole.»
 

Parfait exemple d'écologie industrielle, les partenaires de ce site de 160 hectares ont développé plusieurs synergies, dont les principales sont :
- VOLET EAU : eau = les industries du site récupèrent l'eau extraite de la transformation des betteraves en saccharose ; vapeur = le réseau de vapeur a été développé pour mutualiser les chaudières mises à contribution dans les procédés sucriers ; effluents = ils sont mis en commun et traités selon une approche cohérente pour être épandus.
- VOLET ÉNERGIE : bioéthanol issu de la production de sucre de betterave (mélasse) et de la production de glucose à partir de blé (amidon C) ; biomasse à base de paille/bois, permettant la production de vapeur pour alimenter la distillerie. Grâce à ce dispositif, la plante, quelle qu'elle soit (blé, betterave…), est utilisée en totalité, permettant de diminuer l'émission de CO2 du site de près de 100 000 tonnes par an, soit l'équivalent de l'émission annuelle de presque 50 000 voitures.


Ce site est devenu l'un des premiers pôles de recherche agro-industriel de France. Il est unique en Europe. «Son objectif est d'assurer un continuum des programmes de recherche sur les produits biosourcés : du laboratoire jusqu'à la démonstration industrielle, ARD permet l'émergence de startups et le développement de nouvelles activités industrielles à haut potentiel pour le secteur agricole. Les produits issus de la bioraffinerie touchent de nombreux secteurs : alimentaire, cosmétique, santé, ?bre, chimique et énergétique», précise Jean-Marie Chauvet, responsable de la Fondation Jacques de Bohan-Institut de lab ioraffinerie, fondation d'entreprise portée par Cristal Union et VIVESCIA pour assurer la promotion du concept de bioraffinerie et promouvoir la bioéconomie.

 

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