Agroécologie

PROJET AGLAE : PARTAGER LES PRATIQUES AGROÉCOLOGIQUES

Mis à jour le 24/06/2024
VAL DE GASCOGNE
Coopérative
VAL DE GASCOGNE

Après plusieurs années de développement de collectifs en faveur de l’agro-écologie en Occitanie (groupes Dephy, GIEE, GOPEI, groupes 30 000), la Chambre régionale d’agriculture en collaboration avec la Draaf réfléchit à la manière de capitaliser l’ensemble de ces expériences dans le contexte local, afin de les diffuser aux acteurs du conseil. L’objectif est de transférer des informations pragmatiques et de valoriser des témoignages concrets. Soucieuse d’impliquer l’ensemble des partenaires concernés (recherche, enseignement, instituts techniques, coopératives et négoces), la Chambre sollicite entre autres Val de Gascogne.

 

Le projet Aglaé consiste à repérer, à l’aide des animateurs des collectifs d’agriculteurs, les pratiques innovantes mises en œuvre sur le territoire, et à vérifier leur cohérence pour envisager un déploiement à grande échelle tout en minimisant les risques. Ces techniques visent principalement à réduire l’usage des produits phytosanitaires : désherbage mécanique, couverture des sols, choix de rotations et de variétés, faux semis, écimage, etc. Un comité d’experts représentant l’ensemble des partenaires est chargé de la qualification. Il se réunit tous les deux mois pour évaluer collectivement si les pratiques proposées sont applicables et performantes sur le terrain, et pour identifier les éventuels risques afin de sécuriser les agriculteurs intéressés. Une fois validée, la pratique fait l’objet d’une fiche témoignage et d’une vidéo avec le producteur qui la met en œuvre concrètement.

Pour Bruno Estanguet, le projet Aglaé met en évidence l’importance de la complémentarité des acteurs du territoire pour faire évoluer concrètement les pratiques dans l’objectif de produire mieux. Il permet de proposer aux agriculteurs des solutions qu’ils ne connaissent pas encore pour réduire leur impact environnemental et donner de la valeur à leurs productions. Jusqu’à présent, les travaux ont principalement consisté à élaborer des supports. Il faut désormais passer à la phase de diffusion auprès des conseillers et des agriculteurs.

 

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