Biodiversité

PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ DANS LES VIGNOBLES

Mis à jour le 27/06/2024
LES VIGNERONS DE TAVEL ET LIRAC
Coopérative
LES VIGNERONS DE TAVEL ET LIRAC

Pour bien valoriser notre patrimoine historique et choisir avec pertinence nos actions en faveur de la biodiversité nous aurons besoin de partenaires comme le Cogard et la Chambre d'Agriculture.

Une animation sur la thématique de la biodiversité sera effectuée afin de permettre le choix d'actions adaptées en fonction des contraintes et atouts du milieu. La réalisation d'autodiagnostics nous aidera dans nos réflexions. Nous aurons besoin de l'intégration des viticulteurs à ce projet et de leur collaboration active, en particulier des viticulteurs dont les parcelles seront concernées par l'élaboration du sentier.

Nous souhaitons déployer des actions en accord avec les attentes de nos viticulteurs. Nous sommes labellisés Vignerons Engagés, réalisons des actions mais avons peu de moyen pour communiquer.

Notre territoire est vaste, nous voudrions créer un lien de biodiversité entre les zones de production et les appellations cultivées, en utilisant si possible des corridors écologiques et en arrivant à améliorer le paysage essentiellement monoculture aujourd'hui.

Le caractère innovant consiste notamment en la création d'outils spécifiques et adaptés aux adhérents. Souvent la communication autour de ce thème est réalisée sans prendre en considération les attentes et la vision des principaux acteurs du quotidien. Nous voudrions sensibiliser et impliquer nos vignerons. Le Cogard, Centre Ornithologique du Gard, et la Chambre, sont partenaires du projet qui est innovant aussi dans leur service. Le travail réalisé à la cave sera ensuite dupliqué à d'autres structures coopératives au sens large. Nous avons mis en place une plateforme digitale où les viticulteurs postent des photos sur le thème biodiversité. Le Cogard et la Chambre l'exploitent dans leur base et échanges avec les vignerons.

Nous envisageons également la création d'une bibliothèque d'ouvrages sur ce thème pour les adhérents.

Première phase en 2019 avec le recrutement d'une stagiaire en biodiversité pendant 6 mois. Bibliographie, inventaire pour faire un état des lieux de l'existant à la cave. Organisation d'un questionnaire pour les vignerons, puis d'une conférence débat avec l'association ' Pour une agriculture du Vivant'.

à l'occasion de la signature d'une charte 'biodiversité' impliquant le Syndicat des CDR et des partenaires associatifs, la cave sollicite également le COGARD pour travailler sur un projet collectif. Mise en lien avec la chambre, nombreuses réunions pour savoir comment déployer un tel projet. 2020 : Covid et décalage du projet. 2021 : lancement en février du projet avec un groupe initial de 9 viticulteurs volontaires, sous forme de formations / diagnostics terrain. Le projet s'étalera sur 18 mois pour avoir le temps de mettre en place des actions et les analyser.

Projet validé en conseil, puis choix d'un groupe d'une dizaine de participants plus restreint pour créer une dynamique de groupe. Des phases de restitution collective / échanges ont lieu avec l'appui technique de la chambre et les connaissances apportées par le COGARD pour comprendre l'environnement.

Les résultats ne sont pas encore économiquement mesurables. Mais il y aura plusieurs impacts : retombées économiques liées à l'œnotourisme / les nouveaux clients avec un profil différent, communication de nos produits sur un nouvel axe : plus positif. paysager : impact qualitatif sur le vignoble,  humains : changement de vision de nos adhérents, fierté, sensibilité, local : implication de nouveaux acteurs potentiellement apporteurs de retombées économiques futures, quantitatif biodiversité : comptage par le COGARD des espèces, suivi mesuré.

Ce qui change par exemple pour des organismes comme le COGARD: on ne veut pas mettre des nids à chauve-souris / oiseaux, juste pour faire de la communication. On s'engage dans une vraie réflexion, ce qui prend donc plus de temps. Nous n'avons pas voulu prendre une orientation figée car il faut observer et analyser les territoires de travail. Pour une zone le plus pertinent sera la mise en place de haie, pour d'autres des murets... On veut justement voir l'impact positif de retrouver des espèces dans le vignoble et pour le vigneron le plaisir d'y contribuer et de se sentir bien dans son travail du quotidien.

 

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