LACTO-BIOGAZ

Le projet prévoit l'installation d'un concentrateur de lactosérum et d'une méthanisation des effluents de l'élevage :

La mise en place d'un concentrateur de lactosérum permettra de limiter le volume de lactosérum ingéré par les porcs (passage d'un lactosérum brut à 6 % de matière sèche (MS) à un lactosérum concentré à 10 % de MS) et indirectement de limiter le volume d'effluent produit.

L'installation d'un méthaniseur permettra de récupérer du biogaz qui sera réutilisé pour chauffer la porcherie. La réduction du volume d'effluent produit par la consommation de lactosérum concentré, contribuera à améliorer le fonctionnement de la méthanisation (diminution du volume d'intrant à chauffer) et d'augmenter le pouvoir méthanogène du lisier.

La mise en place de ce projet (concentrateur du lactosérum et méthanisation) permettrait :

• Une économie de propane

• La diminution du volume d'effluent à épandre et amélioration de la valeur agronomique du lisier,

• Economie de GES liés à la non-combustion du propane,

• Diminution des GES au cours du stockage et à l'épandage,

• Une économie de la ressource en eau,

• Réduction de la volatilisation de l'azote lors du stockage dans des fosses à ciel ouvert et à l'épandage avec du matériel classique

Installation d'un concentrateur permettant de traiter du lactosérum à destination de l'alimentation animale couplé avec un méthaniseur à la ferme qui n'utilisera que des effluents venant de l'élevage.

Étude de faisabilité

Réunion de travail au sein de la SARL PORFINS

Présentation du projet dans chaque coopérative

Visite d'installation de concentrateur et de méthanisation

Rencontre avec le bureau d'étude

Une économie de propane (18 à 26 tonnes par an) utilisé pour le chauffage de la porcherie estimé en fonction du taux de MS du lisier. La diminution de 3500 m3 d'effluent à épandre. Meilleure valeur agronomique du lisier et moins de transport d'eau. Economie de GES liés à la non-combustion du propane : environ 40 T de propane consommées émettent 114 Teq CO2, donc les économies directes sont de 77 teq CO2 non émises. Diminution des GES au cours du stockage et à l'épandage : avec un lactosérum concentré on épandra 60 % du volume du lisier actuel, les émissions de GES dues à ces épandages seront donc réduites de 40 %. Une économie de la ressource en eau, les besoins annuel sont de l'ordre de 3000 à 3200 m3 par an provenant du réseau public (2700 m3) et d'eau de pluie (300 à 500 m3). Réduction de la volatilisation de l'azote (estimé à 50 %), lors du stockage dans des fosses à ciel ouvert et à l'épandage avec du matériel classique. Réduction des odeurs (lisier méthanisé + pendillard pour l'épandage), Augmentation de l'autonomie de stockage.