Economie circulaire

CRÉER DE LA VALEUR DURABLE

Mis à jour le 30/08/2024
COOPERL ARC ATLANTIQUE
Coopérative
Visuel élevage de porcs

Depuis 1994, le groupe Cooperl Arc Atlantique a développé une solution innovante à chaque problématique environnementale. Cette industrie de l'environnement s'équilibre aujourd'hui presque entièrement sur les plans écologique et financier, ouvrant de nouvelles perspectives de valorisation des coproduits pour la coopérative. Depuis plus de 20 ans, le groupe Cooperl Arc Atlantique a conscience que les problématiques environnementales ne se limitent pas aux exploitations agricoles, mais concernent également toutes les activités industrielles.
 

Ainsi, depuis 1994, le groupe coopératif a investi dans un ensemble d'outils appelé «Industrie de l'environnement» organisé autour de 7 dispositifs :
• DENITRAL : ensemble de 75 stations de traitement de lisiers issus des exploitations des adhérents,
FERTIVAL : usine de production d'engrais organique à partir des coproduits des stations de traitement DENITRAL et de fientes,
• CEDEV : usine de traitement des effluents de l'abattoir de Lamballe (22), de production d'énergie thermique alimentant tous les ateliers du site de
Lamballe, et de séchage de boues de ville, coproduits de lisiers et coproduits issus des eaux de l'industrie des viandes pour alimenter la production d'énergie
thermique et FERTIVAL,
un atelier de valorisation des coproduits animaux : production de petfood et de fertilisants organiques utilisables en cultures biologiques,
deux stations complémentaires d'épuration biologique des eaux : traitement des eaux produites par le site industriel de Lamballe,
COMBIOVAL : unité de production de biocombustible pour CEDEV à partir de déchets graisseux issus d'industries agroalimentaires.

«À chaque problématique environnementale correspond un outil : eau, énergie, traitement des lisiers, valorisation des coproduits de l'abattage», explique Franck Porcher, directeur de l'environnement de la Cooperl. La Cooperl atteint aujourd'hui une autonomie énergétique de 80 % sur le site industriel de Lamballe grâce à la combustion de biomasse. La notion de déchet n'existe pratiquement plus : moins de 1 % des coproduits part en décharge ultime.


«La coopérative a toujours innové et pris le risque environnemental pour continuer à développer ses outils industriels. C'était un mal nécessaire, mais la perspective maintenant est de passer à une seconde phase où la valorisation de déchets devient une activité en tant que telle», précise Franck Porcher.
«Notre souci est de mesurer la capacité de telles innovations à créer de la valeur pour nos adhérents, qui bénéficient des dernières technologies pour être compétitifs. Développer des outils communs pour créer un avantage économique, c'est l'essence même de la coopération.»

 

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