Sécurité & Biosécurité

Mis à jour le 18/04/2024

La formation de biosécurité permet d’élaborer un plan complet comprenant plusieurs éléments : un plan de circulation incluant la délimitation de 3 zones (publique, professionnelle et d’élevage), le plan de gestion des flux (animaux, aliments, personnes), la liste à jour des fournisseurs réguliers, des salariés de l’exploitation, des vétérinaires intervenant sur l’élevage, le plan de nettoyage et désinfection des différents secteurs et du matériel, le plan de gestion des sous-produits animaux, le plan de lutte contre les nuisibles, le nom du référent biosécurité et son attestation de suivi de la formation.  

La formation de biosécurité est obligatoire pour les élevages de porc et certains de volailles, elle est recommandée pour les exploitations de bovins. Pour les élevages d’ovins et caprins, des fiches techniques GDS sont disponibles sur leur site : GDS France - L'action sanitaire ensemble.  

Enfin, le référent biosécurité ayant suivi la formation assure la sensibilisation des autres personnes travaillant dans l’exploitation. La nomination d’un référent est obligatoire en élevage porcin. 

Le zonage de l’exploitation facilite la maîtrise des risques sanitaires. Sur une ferme, on distingue trois zones : 

  1. La zone d’élevage où vivent les animaux

  2. La zone professionnelle réservée à la circulation des personnes et véhicules habilités

  3. La zone publique pour les locaux d’habitation et accueil des personnes extérieures à l’exploitation

Le zonage de l’exploitation et la définition des flux de circulation sont un premier pas dans la gestion de la biosécurité de la ferme : savoir qui peut avoir accès aux différentes zones et avec quel matériel, mettre en place des barrières sanitaires pour éviter que certains flux se croisent (animaux, aliments, personnes), sont des solutions efficaces pour éviter la propagation de contaminations éventuelles d’une zone à une autre et ainsi protéger les animaux.

Le principe de la marche en avant est d’organiser le travail et les locaux pour que les produits ou animaux sains ne soient jamais en contact avec les produits ou animaux contaminés (ou contaminants), tout en respectant l’ordre logique des opérations. 

Que ce soit dans le sas sanitaire, pour les passages de véhicules, dans les ateliers de production/transformation, entre les bâtiments d’élevage ou entre les différents lots d’animaux, ce principe d’hygiène permet donc de diminuer le risque de contamination. Pas de retour sur ses pas. 

Pour éviter les contaminations croisées, il est nécessaire de travailler d’abord avec les jeunes animaux sains, puis les adultes sains et finir par les animaux malades. De cette manière, on évite d’être vecteur de virus ou de bactéries.  

Pour prévenir les contaminations entre les ateliers d’une exploitation ou entre sites, deux stratégies sont possibles. 

  1. La première est d’utiliser du matériel spécifique à chaque atelier. 

  2. La seconde est d’adopter un protocole de nettoyage et de désinfection rigoureux, effectué avant chaque changement d’atelier ou de sites et régulièrement sur un même atelier s’il est source potentielle de contamination. 

Ces méthodes, seules ou combinées, nécessitent une planification et une mise en œuvre soignée. De plus, lors du prêt de matériel ou en CUMA, on veille à ce que le matériel soit aussi nettoyé et désinfecté, afin d’éviter les contaminations entre les fermes. 

Avoir une bonne hygiène générale lors du travail en élevage permet de préserver la santé des animaux et des humains. On recommande d’avoir des vêtements et chaussures propres, adaptés et dédiés à la zone d’élevage. Le lavage des mains est aussi très important🤲

Que ce soit lors du passage dans le sas sanitaire, lors de la traite, avant et après les manipulations d’animaux, et entre les différents élevages ou lots d’animaux. C’est une étape essentielle pour prévenir la propagation de maladies. Les germes peuvent se propager facilement d’un animal à un autre, ou même d’un élevage à un autre, par le biais des mains. Un lavage des mains efficace nécessite de l’eau et du savon🧼, et doit durer au moins 20 secondes. Il est également recommandé d’utiliser un désinfectant pour les mains à base d’alcool lorsque l’eau et le savon ne sont pas disponibles. 

En respectant ces pratiques d’hygiène, on peut grandement réduire le risque de propagation de maladies et de contamination des élevages. 

L’accès des camions aux silos, tanks à lait, ou ateliers de conditionnement d’œufs doit pouvoir se faire sans entrer dans la zone d’élevage et sans croiser des zones de passages d’animaux potentiellement contaminés. 

Dans le cas contraire, les camions de livraisons ou de collecte peuvent devenir vecteurs de contamination : ils peuvent contaminer ou devenir contaminés🚛

Le nettoyage et la désinfection des camions reste indispensable et complémentaire et dépend de la situation sanitaire de l’élevage. Il peut être cependant nécessaire de repenser les accès pour limiter les risques de contact entre les zones dédiées aux animaux et leurs passages, et les camions de livraisons et collecte. 

Le plan de circulation est un élément important qui peut être mis en place lors de la formation biosécurité. Il comprend les sens de circulation des animaux, des personnes et des intervenants comme les livraisons d’aliments, collecteurs ou bétaillères. 

Et pour aider les opérateurs à respecter les flux, la mise en place de signalétique via des panneaux et l’affichage du plan aux lieux de passage sont des solutions efficaces. 

Les EPI (Equipement de Protection Individuel) font partie des équipements de sécurité obligatoire ou recommandés lors de certaines manipulations ou opérations. 

Casquette coquée, gants, masque, bouchons d’oreille, chaussures de sécurité, bottes, équipements spécifiques : les équipements doivent être adaptés à la situation et leur port doit être respecté tout le long de la manipulation ou opération. Ils permettent ainsi d’éviter les contaminations et de protéger les opérateurs de certains accidents physiques, notamment dans les interventions impliquant la manipulation des animaux d’élevage. 

Du matériel spécifique existe également pour les interventions impliquant la contention de bovins ou autres gros animaux. 

Le DU ou DUERP (le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels) répertorie les risques auxquels les salariés sont confrontés. 

En élevage, ce document est un indispensable pour la sécurité des personnes. Il est obligatoire dès le premier salarié ou dès l’intervention de travailleurs temporaires, stagiaires, bénévoles et sous-traitants, dont prestataires. 

Ce diagnostic des risques permet aux intervenants de travailler en connaissance des risques et des solutions pour prévenir les accidents. Il est important de garder ce document à jour.  

Afin d’améliorer le confort et la sécurité du travail, il est recommandé de vérifier régulièrement ses installations et notamment ses silos, lesquels peuvent être sources d’accidents graves ou mortels s’ils sont devenus vétustes au cours du temps : chute du silo, chute de personnes depuis le sommet du silo ou depuis l’échelle… Il faut donc vérifier leur stabilité, et réparer ou remplacer dès qu’un équipement est abimé. Les équipementiers ont la capacité d’accompagner les agriculteurs pour effectuer cette démarche en cas de besoin.

Il est important aussi d’entretenir la crinoline ou de l’installer en cas d’absence. Elle est obligatoire dans le cas des échelles fixes d’accès vertical supérieures à 3 mètres. 

La formation de biosécurité permet d’élaborer un plan complet comprenant plusieurs éléments : un plan de circulation incluant la délimitation de 3 zones (publique, professionnelle et d’élevage), le plan de gestion des flux (animaux, aliments, personnes), la liste à jour des fournisseurs réguliers, des salariés de l’exploitation, des vétérinaires intervenant sur l’élevage, le plan de nettoyage et désinfection des différents secteurs et du matériel, le plan de gestion des sous-produits animaux, le plan de lutte contre les nuisibles, le nom du référent biosécurité et son attestation de suivi de la formation.  

La formation de biosécurité est obligatoire pour les élevages de porc et certains de volailles, elle est recommandée pour les exploitations de bovins. Pour les élevages d’ovins et caprins, des fiches techniques GDS sont disponibles sur leur site : GDS France - L'action sanitaire ensemble.  

Enfin, le référent biosécurité ayant suivi la formation assure la sensibilisation des autres personnes travaillant dans l’exploitation. La nomination d’un référent est obligatoire en élevage porcin. 

Le zonage de l’exploitation facilite la maîtrise des risques sanitaires. Sur une ferme, on distingue trois zones : 

  1. La zone d’élevage où vivent les animaux

  2. La zone professionnelle réservée à la circulation des personnes et véhicules habilités

  3. La zone publique pour les locaux d’habitation et accueil des personnes extérieures à l’exploitation

Le zonage de l’exploitation et la définition des flux de circulation sont un premier pas dans la gestion de la biosécurité de la ferme : savoir qui peut avoir accès aux différentes zones et avec quel matériel, mettre en place des barrières sanitaires pour éviter que certains flux se croisent (animaux, aliments, personnes), sont des solutions efficaces pour éviter la propagation de contaminations éventuelles d’une zone à une autre et ainsi protéger les animaux.

Le principe de la marche en avant est d’organiser le travail et les locaux pour que les produits ou animaux sains ne soient jamais en contact avec les produits ou animaux contaminés (ou contaminants), tout en respectant l’ordre logique des opérations. 

Que ce soit dans le sas sanitaire, pour les passages de véhicules, dans les ateliers de production/transformation, entre les bâtiments d’élevage ou entre les différents lots d’animaux, ce principe d’hygiène permet donc de diminuer le risque de contamination. Pas de retour sur ses pas. 

Pour éviter les contaminations croisées, il est nécessaire de travailler d’abord avec les jeunes animaux sains, puis les adultes sains et finir par les animaux malades. De cette manière, on évite d’être vecteur de virus ou de bactéries.  

Pour prévenir les contaminations entre les ateliers d’une exploitation ou entre sites, deux stratégies sont possibles. 

  1. La première est d’utiliser du matériel spécifique à chaque atelier. 

  2. La seconde est d’adopter un protocole de nettoyage et de désinfection rigoureux, effectué avant chaque changement d’atelier ou de sites et régulièrement sur un même atelier s’il est source potentielle de contamination. 

Ces méthodes, seules ou combinées, nécessitent une planification et une mise en œuvre soignée. De plus, lors du prêt de matériel ou en CUMA, on veille à ce que le matériel soit aussi nettoyé et désinfecté, afin d’éviter les contaminations entre les fermes. 

Avoir une bonne hygiène générale lors du travail en élevage permet de préserver la santé des animaux et des humains. On recommande d’avoir des vêtements et chaussures propres, adaptés et dédiés à la zone d’élevage. Le lavage des mains est aussi très important🤲

Que ce soit lors du passage dans le sas sanitaire, lors de la traite, avant et après les manipulations d’animaux, et entre les différents élevages ou lots d’animaux. C’est une étape essentielle pour prévenir la propagation de maladies. Les germes peuvent se propager facilement d’un animal à un autre, ou même d’un élevage à un autre, par le biais des mains. Un lavage des mains efficace nécessite de l’eau et du savon🧼, et doit durer au moins 20 secondes. Il est également recommandé d’utiliser un désinfectant pour les mains à base d’alcool lorsque l’eau et le savon ne sont pas disponibles. 

En respectant ces pratiques d’hygiène, on peut grandement réduire le risque de propagation de maladies et de contamination des élevages. 

L’accès des camions aux silos, tanks à lait, ou ateliers de conditionnement d’œufs doit pouvoir se faire sans entrer dans la zone d’élevage et sans croiser des zones de passages d’animaux potentiellement contaminés. 

Dans le cas contraire, les camions de livraisons ou de collecte peuvent devenir vecteurs de contamination : ils peuvent contaminer ou devenir contaminés🚛

Le nettoyage et la désinfection des camions reste indispensable et complémentaire et dépend de la situation sanitaire de l’élevage. Il peut être cependant nécessaire de repenser les accès pour limiter les risques de contact entre les zones dédiées aux animaux et leurs passages, et les camions de livraisons et collecte. 

Le plan de circulation est un élément important qui peut être mis en place lors de la formation biosécurité. Il comprend les sens de circulation des animaux, des personnes et des intervenants comme les livraisons d’aliments, collecteurs ou bétaillères. 

Et pour aider les opérateurs à respecter les flux, la mise en place de signalétique via des panneaux et l’affichage du plan aux lieux de passage sont des solutions efficaces. 

Les EPI (Equipement de Protection Individuel) font partie des équipements de sécurité obligatoire ou recommandés lors de certaines manipulations ou opérations. 

Casquette coquée, gants, masque, bouchons d’oreille, chaussures de sécurité, bottes, équipements spécifiques : les équipements doivent être adaptés à la situation et leur port doit être respecté tout le long de la manipulation ou opération. Ils permettent ainsi d’éviter les contaminations et de protéger les opérateurs de certains accidents physiques, notamment dans les interventions impliquant la manipulation des animaux d’élevage. 

Du matériel spécifique existe également pour les interventions impliquant la contention de bovins ou autres gros animaux. 

Le DU ou DUERP (le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels) répertorie les risques auxquels les salariés sont confrontés. 

En élevage, ce document est un indispensable pour la sécurité des personnes. Il est obligatoire dès le premier salarié ou dès l’intervention de travailleurs temporaires, stagiaires, bénévoles et sous-traitants, dont prestataires. 

Ce diagnostic des risques permet aux intervenants de travailler en connaissance des risques et des solutions pour prévenir les accidents. Il est important de garder ce document à jour.  

Afin d’améliorer le confort et la sécurité du travail, il est recommandé de vérifier régulièrement ses installations et notamment ses silos, lesquels peuvent être sources d’accidents graves ou mortels s’ils sont devenus vétustes au cours du temps : chute du silo, chute de personnes depuis le sommet du silo ou depuis l’échelle… Il faut donc vérifier leur stabilité, et réparer ou remplacer dès qu’un équipement est abimé. Les équipementiers ont la capacité d’accompagner les agriculteurs pour effectuer cette démarche en cas de besoin.

Il est important aussi d’entretenir la crinoline ou de l’installer en cas d’absence. Elle est obligatoire dans le cas des échelles fixes d’accès vertical supérieures à 3 mètres. 

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Casdar

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Plaquette LCA sécurité

Plaquette LCA Sécurité des livraisons en élevage

Rapport biosécurité

Biosécurité-Sécurité : Rapport de synthèse