Communiqué de presse

Plan sectoriel alimentation animale pour une nutrition animale décarbonée et compétitive : les propositions d’un secteur essentiel à l’élevage

Mis à jour le 16/05/2024

Dans le cadre du plan gouvernemental de reconquête de la souveraineté de l’élevage, un maillon essentiel de la filière, celui de la nutrition animale, vient de définir un plan sectoriel spécifique. 

Ce document stratégique réunit les propositions communes des trois organisations professionnelles françaises du secteur : le Syndicat National de l'Industrie de la nutrition Animale - SNIA, La Coopération Agricole nutrition animale - LCA Nutrition Animale, et l’Association des Fabricants de Compléments pour l’Association des Fabricants de Compléments et fournisseurs d’Additifs et ingrédients fonctionnels pour l’Alimentation Animale - l’AFCA-CIAL. Ce plan de la Nutrition Animale est décliné en 5 axes, pour une souveraineté décarbonée et compétitive :

  1. Gagner en efficience par la nutrition de précision

  2. Œuvrer pour la compétitivité des filières d’élevage

  3. Décarboner et réduire les impacts environnementaux

  4. Contribuer à la santé et au bien-être animal

  5. Nourrir les animaux pour nourrir la population en diversité et en qualité

Le secteur de la nutrition animale appelle les filières de l’élevage à intégrer ces engagements dans leurs plans, conformément à la demande du Gouvernement, qui confirme la place stratégique de l’alimentation animale dans la souveraineté.

Grâce à son expertise et à ses capacités d’innovation, le secteur joue un rôle d’apporteur de solutions essentielles pour les éleveurs, au profit de la production et de notre alimentation tant en termes de compétitivité, de qualité, de décarbonation que de santé et bien-être animal.

500 entreprises, 15 000 salariés et 12,7 milliards d’euros

Facteur essentiel de compétitivité des filières animales et déterminant pour la souveraineté alimentaire du pays, le secteur de la nutrition animale réunit en France 500 entreprises, pour plus de 15 000 salariés et un chiffre d'affaires de 12,7 milliards d’euros. Leur savoir-faire est largement reconnu à l’international : leurs exportations représentent 1,5 milliard d’euros. Elles utilisent majoritairement des céréales et des matières premières non directement valorisables pour l’être humain, comme les coproduits céréaliers (son, drêches…), les tourteaux et les déshydratés (luzerne, pulpes de betteraves), les coproduits de l’industrie agroalimentaire. Il s’agit ainsi d’une voie de valorisation régulière et solvable des produits de l’agriculture et de l’agroalimentaire français. 73% des matières premières utilisées par les fabricants d’aliments composés sont d’origine française.

Des enjeux en France et à l’international

En 2023, la France a produit 19,1 millions de tonnes d’aliments composés pour l’alimentation animale, soit -14 % en 20 ans. Cette évolution souligne la nécessité d'adapter les pratiques et les stratégies du secteur pour répondre aux défis actuels et anticiper les tendances futures, tout en maintenant un haut niveau de qualité et de performance.

L’avenir de la nutrition animale française dépend aujourd’hui de ses capacités à maintenir une activité performante et significative sur le territoire national, en permettant aux éleveurs de bénéficier du savoir-faire de ses experts dans les domaines zootechniques et économiques. Elle dépend également de ses capacités à exporter son savoir-faire ainsi que ses produits, et prémélanges.

(Téléchargez l'intégralité du communiqué de presse et le détail des 5 axes, à l'aide du bouton ci-dessus)