
Dans un contexte de crise sanitaire qui perturbe fortement l'organisation de la filière, LCA Nutrition animale, en lançant deux grands projets, poursuit son engagement pour lutter contre le réchauffement climatique, répondant ainsi à une urgence majeure et un enjeu sociétal fort.
Face à la première période de confinement, les coopératives de nutrition animale ont su se mobiliser pour fournir, à l’ensemble des élevages, une alimentation animale de qualité, sans rupture. Grâce à une grande résilience de la filière et fortes de l’expérience du printemps, elles sont aujourd’hui prêtes à répondre, une nouvelle fois, à la demande des chaînes d’approvisionnement et à faire face à ce deuxième confinement.
Malgré la gestion de crise en continu, la filière nutrition animale continue à œuvrer à l’amélioration de ses pratiques afin de réduire son empreinte environnementale et participer activement à la stratégie bas carbone des filières d’élevage.
Selon les données d’Agribalyse, 60 à 70% de l’impact carbone d’un animal d’élevage provient de son alimentation. Pour réduire cet impact, il est donc primordial d’agir sur la nutrition animale et notamment les matières premières, responsables de 80% du coût carbone d’un aliment. Afin de répondre à cet enjeu, les deux principaux leviers d’actions sont :
- Le développement de filières de protéines locales via le Plan Protéines prévu dans le Plan de Relance;
- Le travail sur l’approvisionnement en soja d’importation, avec l’engagement « zéro déforestation d’ici 2025 » que LCA Nutrition animale a pris avec DURALIM.
Afin d’encourager massivement le développement de ces solutions au sein des coopératives, LCA Nutrition animale s’engage à :
- Lancer une étude de faisabilité visant à financer le surcoût du soja non déforestant par des crédits carbones. Pour rester compétitives, les filières d’élevage, qui sont concurrencées par les importations n’ayant pas le même cahier des charges, ne peuvent assumer seules, le coût de ces engagements ;
- Accompagner l’intégration des données d’émissions de gaz à effet de serre de l’alimentation animale dans les outils qui mesurent l’impact carbone des filières d’élevage.
« Fort de notre modèle coopératif, maîtrisant l’ensemble de la chaîne alimentaire de la production jusqu’à la distribution, La Coopération Agricole Nutrition animale souhaite travailler, main dans la main, avec les filières animales et végétales, sur la question de l’impact carbone. Cette synergie entre les filières est essentielle au développement de productions animales durables, résilientes et économes en carbone », déclare Jean-Luc Cade, président de La Coopération Agricole Nutrition animale.
(Téléchargez les chiffres clés de La Coopération Agricole Nutrition Animale)