

Fin 2023, le secteur de la nutrition animale, par la voix de La Coopération Agricole Nutrition Animale et du SNIA, a exprimé son ambition de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’alimentation animale d’ici 2030. Pour atteindre cet objectif ambitieux, le secteur travaille sur l’ensemble de ses leviers et notamment, l’approvisionnement en matières premières bas carbone, des solutions nutritionnelles innovantes et des avancées technologiques ainsi que sur un outil de mesure fiable et harmonisé de la performance environnementale des aliments livrés aux éleveurs.
Les syndicats ont ainsi développé une méthode d’évaluation standardisée de la valeur carbone des aliments pour animaux intégrant la fabrication, le transport et les ingrédients incorporés. Résolument tourné vers un objectif d’harmonisation européenne, ce guide méthodologique a pour vocation première d’apporter une réponse aux demandes des filières animales françaises.
Cette méthode repose sur les normes européennes Feed-PEFCR ainsi que sur les bases de données françaises et internationales ECOALIM et GFLI. Elle a fait l’objet d’une large concertation, une version test début 2024 a permis de finaliser ce document dont la version opérationnelle sera mise à disposition en septembre 2024.
Elle a été soumise à l'Autorité de la Concurrence qui a rendu un avis d’Orientations informelles en juin 2024 dans lequel elle reconnaît que cet outil est favorable à la normalisation et aux objectifs de développement durable.
Au sein de l’outil, les bases de données ECOALIM et GFLI seront utilisées pour assurer une harmonisation et une concurrence équitable à l’échelle européenne. La Coopération Agricole et le SNIA estiment que la reconnaissance internationale de cette collaboration est essentielle pour garantir la crédibilité et l’efficacité de cette démarche.
La Coopération Agricole et le SNIA remercie toutes les parties prenantes pour leurs contributions et invitent les acteurs de la nutrition animale à suivre cette méthode, désormais à leur disposition. Afin de garantir la fiabilité des données issue de cette méthode qui seront transmises aux filières, un dispositif de vérification sera mis en place par OQUALIM, avec une opérationnalité prévue pour le premier semestre 2025.
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