Premier producteur français de vins biologiques

Au départ, c’est pour protéger la source Perrier, toute proche, de résidus de pesticides qu’une poignée de viticulteurs convertissent leurs 25 hectares. Depuis, le bon « virus » du bio s’est propagé à 85% de la surface du vignoble situé entre Camargue et Cévennes. Et la coopérative est naturellement devenue au fil du temps une référence dans ce domaine. Les vignes sont travaillées mécaniquement et enherbées pour une partie d’entre elles. La récolte se déroule sur plusieurs semaines pour pouvoir ramasser les raisons à leur maturité optimale.  La cave s’attache à adopter des pratiques durables dans tous ses métiers. A commencer par la vigne bien sûr avec des vins sans soufre ajouté et 100% vegan. Les installations de vinification sont également éco-conçues. Le nouveau chai qui a vu le jour en 1997 est constitué d’un dôme en forme de colline, recouvert d’un couvert végétal et flanqué de quelques pieds de vigne. La terre recouvrant le toit du caveau permet de limiter les échanges thermiques d’où une économie d’énergie considérable. Autre exemple, la coopérative organise chaque année une matinée « Nettoyage de la Nature » de son territoire dans le cadre de la journée mondiale de l’eau.

Le vignoble de la voie d’Heraclés n’oublie pas sa vocation d’origine : procurer le meilleur revenu possible à ses propriétaires que sont ses 70 vignerons-coopérateurs. Son président Jean-Fred Coste qui  emmène sa coopérative dans cette dynamique de développement durable depuis 25 ans estime que la valorisation des vins pour les coopérateurs est supérieure de 50 % pour des côuts supérieurs de 20 % à 30 % seulement. Les vins sont vendus essentiellement en vrac à des négociants, notamment Gérard Bertand, le spécialiste des vins du Languedoc. Les Etats-Unis et le Canada sont aussi des clients importants pour lesquels la coopérative a du adapter ses techniques, ces pays ayant un cahier des charges bio plus restrictifs que le nôtre.