Le pois chiche, une culture pour le bien commun

Le pois chiche : Bon pour l’environnement, la terre, la balance commerciale du pays et le revenu des agriculteurs
Bon pour l’environnement, bon pour la terre, bon pour la balance commerciale du pays et bon pour le revenu des agriculteurs, le pois chiche refait son apparition dans les campagnes françaises grâce aux coopératives et aux agriculteurs coopérateurs. Le pois chiche, consommé en l’état notamment pour accompagner les couscous ou sous forme de purée (houmous) était massivement importé de l’étranger au début des années 2010. Aujourd’hui, grâce notamment à la coopérative Ynovae qui l’a introduit dans les plaines de l’Yonne, nous n’en importons plus que 30 % environ. Mais là n’est pas le seul bienfait de cette graine très riche en protéines. Elle n’a pas besoin d’engrais azoté puisqu’elle est douée de la faculté de capter naturellement dans l’air l’azote dont elle a besoin pour sa croissance. Pas besoin non plus d’insecticides car elle secrète une substance répulsive pour les insectes. Des qualités plus qu’appréciables dans les plaines de l’Yonne qui comportent de nombreuses zones de captage d’eau potable devant absolument être protégées de toute substance étrangère. Pour les terres de Bourgogne, le pois chiche est aussi une aubaine car il permet de diversifier les cultures et d’alterner celles qu’on sème à l’automne et celles qu’on sème au printemps, ce qui est bon pour la fertilité naturelle des sols.
Les objectifs
- Protéger la ressource en eau
- Préserver l'environnement
- Répondre à une demande croissante de protéines végétales
- Diversifier les cultures et les revenus des agriculteurs
Les preuves
LE DEVOIR D’UNE COOPÉRATIVE EST D’APPORTER DES SOLUTIONS DURABLES À SES AGRICULTEURS ET À LA SOCIÉTÉ TOUTE ENTIÈRE
hectares de sarrazin et de pois chiche implantés
d’amélioration de la balance commerciale en pois chiche
engrais azoté apporté
insecticide épandu
Le combat d'Ynovae
Fidèle à sa mission d’accompagner les agriculteurs-coopérateurs dans la durée, Ynovae leur a proposé de nouvelles cultures de diversification : pois chiche mais aussi sarrasin (grains naturellement dépourvus de gluten) et tournesol strié (graines pour les oiseaux). Le rôle de la coopérative a consisté à rechercher les variétés adaptées à la région, mettre au point avec les agriculteurs les bonnes méthodes de cultures et de récoltes et trouver des débouchés durables. Moyennant quoi Ynovae a pu offrir des contrats d’achat sur plusieurs années suffisamment rémunérateurs pour que les coopérateurs puissent les adopter. Résultat, en 10 ans, près de 20 % des cultures du territoire sont nouvelles, au plus grand bénéfice de l’environnement, des agriculteurs et des consommateurs.
agriculteurs coopérateurs
salariés