Du quinoa entièrement tracé du champ à l’assiette

La Capl (Coopérative Agricole des Pays de Loire) s’est lancée dès 2007 dans la production de quinoa, une plante quasiment confidentielle à l’époque. Aujourd’hui elle en cultive 1 700 hectares, de quoi satisfaire le tiers du marché français qui reste cependant déficitaire. La Capl est la seule filière organisée en France. Sans gluten, riche en protéines, en fer et en fibres, le quinoa est particulièrement prisé par les végétariens. Originaire d’Amérique du sud, on surnomme parfois cette « chénopodiacée », de la même famille que les betteraves ou les épinards, la graine sacrée des Incas. La Capl organise la production chez 250 de ses adhérents puis collecte, trie, ensache et commercialise elle-même les graines ce qui lui permet de garantir à ses clients une totale traçabilité depuis le champ jusqu’au produit final. Ce qui est essentiel puisque le quinoa est consommé à l’état brut. La production de la graine est délicate et nécessite donc un bon accompagnement technique que la coopérative est en mesure de fournir grâce à la mutualisation des moyens.
Les objectifs
- Réduire les importations de quinoa
- Fournir un produit totalement tracé
- Encourager des pratiques agricoles plus durables
Les preuves
Le quinoa permet de diversifier les cultures, une des clefs de l’agriculture durable
du quinoa en france
producteurs
de la consommation française
Le combat de la CAPL
Développer le quinoa en Anjou s’inscrit parfaitement dans la mission de la coopérative d’aider ses agriculteurs-coopérateurs à diversifier et sécuriser leurs revenus. Mieux, le quinoa, cultivé sur de petites parcelles, permet d’alterner les cultures ce qui évite à des maladies ou des mauvaises herbes de s’installer dans les champs. La culture ne nécessite quasiment pas de pesticides. C’est donc aussi une culture alliée de l’agriculture raisonnée qui regroupe un ensemble de pratiques durables que les coopératives s’efforcent de développer.
agriculteurs coopérateurs
salariés