Des éleveurs du Limousin sécurisent leur avenir avec des marques propres en circuit court

En créant des marques collectives Le Baronet et Les Bergers et en commercialisant une grande partie de leurs agneaux en direct les 450 éleveurs coopérateurs de Limovin dans la Haute-Vienne ont souhaité pouvoir maîtriser leur avenir. C’était déjà la volonté des pères fondateurs de la coopérative, une poignée d’éleveurs qui en 1972 ont décidé de se regrouper pour ne plus subir la dictature des marchés de bétail en vif. Au départ, simple regroupement de l’offre (pour pouvoir peser commercialement face aux négociants en bestiaux), la création de valeur ajoutée par la coopérative s’est concrétisée en plusieurs étapes successives : l’encadrement technique des élevages pour produire "ce qui se vend", une segmentation de l’offre afin de commercialiser différents types d’agneaux, répartis sur l’année et pouvoir ainsi répondre à toutes les demandes, le rachat d’un abattoir de proximité à Bellac en Haute Vienne, puis la création de marques. Le Baronet et Les Bergers, des marques reconnues par l’IGP* Agneau du Limousin, et partagées avec d’autres coopératives régionales sont destinées la première aux artisans bouchers et la seconde aux grandes surfaces. Et pour satisfaire tous les consommateurs, Limovin a lancé en complément la marque "Limovin, en direct des éleveurs".
Les objectifs
- Créer de la valeur ajoutée durable
- Monter en gamme de qualité
- favoriser le renouvellement des générations d'éleveurs
Les preuves
LES ÉLEVEURS SE RENDENT RÉGULIÈREMENT À LA RENCONTRE DE LEURS CLIENTS DANS LES MAGASINS
marques créées
abattoir repris
des agneaux commercialisés sous signe de qualité "siqo" en France
Le combat de Limovin
Les agneaux français ne représentent que 40% de la consommation française. Partant de ce constat, et après une crise de surproduction dans les années 2000, la coopérative s’est fixée comme objectif de répondre à toutes les demandes domestiques en diversifiant sa production. Encadrés et conseillés par des techniciens les éleveurs ont ainsi pu adapter leurs modes d’élevage et la coopérative a réalisé les investissements nécessaires pour réduire ses coûts et ainsi pouvoir prétendre participer à un marché très concurrentiel.
éleveurs coopérateurs
salariés
de femmes dans le conseil d'administration