Fruits et légumes : des démarches collectives pour accompagner les coopérateurs.#CoopérativesEngagées

Fruits et légumes: des démarches collectives
La coopérative Vergers de Beauregard dans le Vaucluse a initié un programme d’accompagnement de ses adhérents désirant progresser dans leurs méthodes de production.
Mis à jour le 21/02/2022
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Témoignage de la Sica Vergers de Beauregard (84): « Réduire l’usage des intrants en bio comme en conventionnel. »

Début 2018 les Vergers de Beauregard dans le Vaucluse qui regroupe 27 arboriculteurs produisant des poires et des pommes sur 650 hectares, ont créé un GIEE (Groupement d’Intérêt Economique et Environnemental). L’objectif est de de favoriser l’acquisition et le développement de pratiques alterna­tives éprouvées ou innovantes, et de sécuriser la conversion des vergers en bio. Cela avec deux moyens : la mise en commun des progrès indivi­duels et la collaboration avec des partenaires du développement agricole. Il s’agit notamment de collecter des informations sur la pression des ravageurs et la présence des auxiliaires. Et de proposer des équipements de protection et des changements de pratiques : utilisation de filets de protection, emploi de produits de biocontrôle, installation de nichoirs à mésanges pour limiter les insecticides chimiques. Contre le risque de tavelure, des outils de modélisation permettent de cibler au mieux l’intervention phytosanitaire, en conventionnel et aussi en bio. Les traitements herbicides sont quant à eux progressivement remplacés par le désherbage mécanique. La réduction des intrants concerne également l’eau d’irrigation dont la gestion est améliorée grâce à des équipements comme les sondes capacitives et les dendromètres, et grâce à des techniques telles que le goutte-à-goutte et la micro-aspersion.

Pour Jean-Noël Fabre président de la coopérative : « Le statut de coopérative facilite une telle dynamique de groupe. La volonté de suivre cette voie est issue d’un consensus entre les adhérents. On ne vise pas uniquement la production bio mais aussi la certification Haute valeur environnementale (HVE). Et certains producteurs ne se seraient pas lancés dans ces transitions de manière individuelle. Parce qu’elle est portée par un collectif, notre démarche est sécurisée et crédibilisée vis-à-vis de nos partenaires. »

Retrouvez ce témoignage en page 16 du Théma