La nutrition animale : le premier maillon de la qualité et de la sécurité alimentaire !

La nutrition animale
Pour s’imposer comme un acteur clé sur le volet qualité de la sécurité alimentaire, la coopération agricole a en outre su miser sur la nutrition animale. Elle occupe une place prépondérante dans le secteur, représentant 70% des fabricants d’aliments pour animaux en France. Au-delà, elle a su se différencier en misant sur la qualité. Une démarche que la coopération agricole veut collective puisqu’elle vient avec d’autres partenaires de lancer Duralim.


L’objectif : s’inscrire ensemble dans une logique d’amélioration continue de l’alimentation animale pour positionner la France comme un leader du secteur !
Mis à jour le 21/02/2022
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Un métier à l’interface entre végétal et animal

Le métier de fabricant d’aliments pour animaux consiste, à partir de matières premières et d’additifs, à fabriquer des aliments composés répondant précisément aux besoins nutritionnels des animaux tout en garantissant un haut niveau de sécurité sanitaire.

Au-delà d’un processus de fabrication élaboré et la structuration de la composition des aliments (dosage, mélange, broyage, granulation), le métier s’appuie sur trois fonctions clés : l’acheteur qui référencie et achète les matières premières, le formulateur qui élabore les recettes adaptées aux besoins des animaux et le responsable qualité qui veille à la sécurité et à la conformité des aliments finis. La coopérative d’aliments apporte également de nombreux services à l’éleveur et accompagne les productions animales dans leur développement.

Les trois piliers du savoir-faire des coopératives de nutrition animale :

  • sourcer, caractériser et analyser les matières premières
  • formuler pour obtenir des produits aux caractéristiques constantes et adaptées aux besoins des animaux pour introduire la notion de respect des attentes clients : sans OGM, oméga 3, sans produits animaux...
  • optimiser les process de transformation pour conserver les qualités nutritionnelles des matières mises en œuvre et assurer la conformité des aliments aux cahiers des charges.

Une démarche qualité « métier » dans laquelle les coopératives se sont massivement inscrites

« OQUALIM », démarche qualité propre au secteur, s’appuie sur un guide de bonnes pratiques et sur un Référentiel de Certification de la Nutrition Animale (RCNA). Ses exigences incluent jusqu’à la question des transports ! Plus de 90% des aliments produits par les entreprises coopératives sont issues de sites certifiés OQUALIM.

La coopération agricole mobilisée pour la nutrition animale durable avec Duralim

Le 7 juin 2016, la coopération agricole a lancé, avec ses partenaires, une démarche collective pour promouvoir et améliorer l’alimentation animale. Au cœur de Duralim, une charte, engageant ses signataires à reconnaître, soutenir et valoriser, la qualité et la sécurité sanitaire des aliments, les bonnes pratiques professionnelles, les exigences réglementaires ou encore l’origine France largement majoritaire des matières premières de la nutrition animale.

L’autre enjeu de la charte Duralim : encourager, accroître et améliorer les approvisionnements durables en protéines végétales, en favorisant par exemple le recours aux protéines végétales produites en France et aux importations présentant le plus de garanties de durabilité.

Les quatre missions de l’association :

  • Fédérer l’ensemble des acteurs des filières végétales et animales françaises autour de l’enjeu de la durabilité de la filière nutrition animale,
  • Valoriser les atouts et les actions collectives déjà initiées par la filière française
  • Susciter l’engagement sur des axes prioritaires de progrès collectifs et individuels et assurer leur suivi
  • Faire reconnaître l’expertise d’une filière qui progresse en réponse aux attentes sociétales.

De nombreuses coopératives sont aujourd’hui signataires de la charte, parmi lesquelles figurent Agrial, Triskalia, Garun Paysanne...

carte des signataires Duralim 2018